Le rituximab est un anticorps monoclonal dirigé contre le CD20, capable d'induire une quasi-disparition des lymphocytes B dans le sang. Il est déjà utilisé avec succès au cours de lymphome malin B. Certaines maladies auto-immunes sont, elles aussi, directement liées à certaines populations de lymphocytes B capables de produire des autoanticorps pathogènes. L'équipe montpelliéraine des Prs J. Sany et C. Jorgensen rapporte quatre observations originales qui pourraient augurer une nouvelle indication de ce traitement.
Dans le premier cas il s'agissait d'une vascularite rhumatoïde, dans le second, d'une vascularite liée à la présence d'une cryoglobulinémie mixte, dans le troisième, d'une anémie hémolytique auto-immune sévère, dans le dernier, d'une neuropathie associée à une IgM monoclonale. Chez chacun de ces patients, qui avaient échappé à différents traitements plus conventionnels au préalable, une amélioration clinique manifeste a été notée.
Des études ultérieures permettront d'avoir une idée plus précise de l'efficacité de cette nouvelle thérapie. D'ores et déjà, le CRI (www.cri-net.com) a lancé une étude sur ce thème ; il devrait permettre de rassembler des données supplémentaires sur cette thérapeutique.
Klemmer N. et coll.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature