Depuis le 1er janvier 2011, 15 cas graves d’effets indésirables cardio-vasculaires (HTA, angor) ou neurologique (convulsions, troubles du comportement, accident vasculaire) ont été enregistrés chez des patients ayant pris une spécialité renfermant un vasoconstricteur (voie orale ou nasale).
Dans 25 % des cas, les recommandations du RCP n’étaient pas respectées (traitement supérieur à 5 jours, non-respect des contre-indications). Ces cas récents ont conduit l’AFSSAPS à rappeler le bon usage des médicaments contenant un vasoconstricteur, utilisés pour leurs propriétés décongestionnantes de la sphère ORL :
1) la posologie maximale journalière ne doit pas être dépassée ;
2) la durée maximale ne doit pas dépasser 5 jours ;
3) ces médicaments sont contre-indiqués :
- chez l’enfant de moins de 15 ans ;
- et en cas notamment : d’HTA sévère ou mal équilibrée ; d’antécédent d’AVC ou de facteur de risque susceptible de favoriser la survenue d’AVC, en raison de l’activité sympathomimétique alpha du vasoconstricteur ; d’insuffisance coronarienne sévère ; d’antécédents de convulsions ;
4) il est inutile et potentiellement dangereux d’associer entre eux deux de ces médicaments (même administrés par des voies différentes).
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature