Selon le Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), en 2007, les revenus moyens perçus par les médecins libéraux –après déduction des charges professionnelles et cotisations sociales personnelles- s’élèvent à 86 300 euros. Toutes spécialités confondues, cela représente une augmentation de 3,6 % en euros courants par rapport à 2006, soit une progression en termes réels (corrigée de l’inflation) de 2,1 %. Cette progression des revenus en euros constants fait suite à une augmentation de 0,4 % en 2006, et à une baisse de 0,5 % en 2005. Indépendamment des fluctuations annuelles, la Drees indique qu’entre 2000 et 2007 les revenus libéraux des médecins ont augmenté en moyenne de 1,8 % par an en euros constants. Ceux des seuls omnipraticiens ont augmenté annuellement de 1,4 % durant cette période, cependant que les quatorze autre spécialités suivies par la Drees ont vu les leurs croître de 2 % l’an.
Durant ces sept années, peu de modifications sont intervenues dans la hiérarchie des revenus : radiologues, anesthésistes et chirurgiens sont toujours en tête, les seconds enregistrant la plus forte progression (+3,8 % en rythme annuel en euros constants), se rapprochant ainsi des radiologues, dont les revenus libéraux sont estimés en moyenne à 202 800 euros en 2007. Les suivent, en termes de progression, les ophtalmologues (+3,1 %) et les chirurgiens (+2,4 %). Parmi les spécialités aux revenus les plus bas, les pédiatres ont amélioré leur classement depuis 2005 (+3 %) en passant devant les généralistes.
Entre 2000 et 2007, les revenus libéraux des omnipraticiens ont augmenté en moyenne de 1,4 % chaque année en euros constants, ce qui « résulte d’évolutions heurtées. Et ce qui vaut pour l’ensemble des médecins est particulièrement vrai pour eux : les honoraires ont été davantage tirés par les prix que par l’activité. Si en 2007, l’activité des généralistes a encore reculé (-0,6 %, mais moins qu’en 2006), leurs honoraires hors dépassement ont connu une progression moyenne de 4,8 % en euros courants, résultat de l’augmentation de 1 euro du C et du V au 1er juillet, et de la majoration de 3 euros des visites pour enfants de 2 à 6 ans à compter de février. Et en 2006, leur baisse d’activité de 3 % a été compensée pareillement par la revalorisation du C d’un euro au 1er août, la majoration de coordination d’un euro, et la majoration de 3 euros de la consultation des enfants de 2 à 6 ans, et leur revenus hors dépassement ont ainsi augmenté de 2,1 % en euros courants.
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