Le Syndicat national des spécialistes des maladies du cœur et des vaisseaux (SNSMCV) prend acte avec inquiétude de la baisse de 2,6 % des revenus des cardiologues en 2011 par rapport à 2010 (notre dossier publié dans le Quotidien du 11 septembre). Il rappelle que plus de 80 % des cardiologues exercent en secteur 1 et « sont inquiets pour leur avenir ».
Une mesure vexatoire
La suppression récente de la possibilité d’associer un ECG à une échocardiographie est vécue comme une mesure vexatoire. « Toute nouvelle baisse de tarif d’un acte sera considérée comme un "casus belli" », prévient le syndicat.
De son côté, la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR) affirme que les chiffres rendus publics par l’UNAPL (Union nationale des professions libérales) concernant les revenus de leur spécialité pour 2011 sont « sans rapport avec la réalité ». Selon le syndicat, les résultats publiés par la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF, 128 000 euros par radiologue pour 2010), portant sur la totalité des radiologues libéraux de France, sont plus significatifs que ceux de l’UNAPL (188 000 euros), qui portent sur un plus faible panel.
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