Le cumul retraite libérale activité salariée n’est effectivement soumis aujourd’hui à aucune limitation de revenus. Cela étant, dès lors qu’un retraité libéral ou salarié exerce une activité rémunérée, il doit bien entendu s’acquitter de l’ensemble des cotisations sociales, y compris de retraite, celles-ci étant, par définition, versées à fonds perdus, lorsque la pension correspondante a d’ores et déjà été liquidée.
Ainsi, le médecin retraité affilié à la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF) poursuivant ou reprenant son activité libérale, est tenu de payer des cotisations à l’ensemble des régimes (sauf l’invalidité décès), et sans qu’il y ait aucun avantage supplémentaire pour lui.
Dans la situation envisagée dans votre courrier, les sommes versées seront constitutives de droits – certes réduits en fonction de la durée d’affiliation, elle-même limitée – tant au régime de base que dans les régimes complémentaires – Association générale des institutions de retraite complémentaire des cadres (Agirc) et Association pour le régime de retraite complémentaire des salariés (Arrco, régime spécifique aux cadres auquel un médecin salarié est affilié de plein droit).
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature