L’Assemblée nationale a réduit l’autonomie de la caisse de retraite des professions libérales, mais de façon moins drastique qu’initialement prévu, dans le cadre du projet de loi sur les retraites.
Le texte initial prévoyait que le directeur de la Caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales (CNAVPL), actuellement désigné par son conseil d’administration, soit nommé par le gouvernement, après avis du conseil d’administration. Un changement de gouvernance qui signifiait une mise sous tutelle directe de l’Etat non seulement de la CNAVPL mais, à partir de ce régime, des sections professionnelles (dont la CARMF).
Protestations
Finalement, le directeur restera désigné par le conseil d’administration, mais dans une liste de trois noms établi par le gouvernement, aux termes d’un amendement présenté par Marisol Touraine.
Le gouvernement, qui juge que la gestion de la CNAVPL pourrait être « plus efficiente », a ainsi partiellement cédé aux protestations des représentants des professions concernées. L’opposition avait crié pour sa part à l’étatisation de ce régime autonome de Sécurité sociale.
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