Lorsque l’on est un homme d’environ 50 ans obèse (IMC › 25 Kg/m2), il ne fait pas bon être revenu dans la norme 25 ans plus tard, selon le travail des chercheurs de l’université de Oulu (Finlande). La mortalité est purement et simplement doublée par rapport à ceux qui n’ont jamais été gros (configuration idéale) et, plus étonnant, en comparaison avec les gros…qui le sont restés ! L’équipe du Pr Timo Strandberg a en effet recontacté 1400 hommes qui faisaient partie d’une cohorte d’hommes sains examinés en 1974 (400 étaient décédés). Les auteurs ont pu constater que 44% étaient resté gros entre 74 et 2000, 12% l’étaient devenus et 31% avaient gardé un poids normal. Enfin, 13%, bien qu’obèse en 74 ne l’étaient plus en 2000. Ceux justement dont la mortalité a doublé ! Bien sûr, les auteurs ne concluent pas que c’est directement le fait de maigrir qui accroît la mortalité car c’est parmi ces hommes que l’on comptait en 1974 le plus d’individus ayant malmené leur système cardiovasculaire (= à haut risque) mais il soulève tout de même cet étrange paradoxe épidémiologique : Facteur de risque autour de 50 ans, la surcharge pondérale semble protectrice à 70 ans !
Rester gros ou ne jamais l’être
Publié le 29/05/2009
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés

Crédit photo : ©GARO/PHANIE
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Généraliste: 2490
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature