Pour les patients de plus de 70 ans, la clinique prime sur le biologique. Autrement dit, on ne demande pas de PSA si le patient ne se plaint de rien et que le toucher rectal est normal. Mais, on ne va pas interdire le PSA. Les urologues seront à même de décider entre le traitement et l’abstention thérapeutique selon l’évolutivité clinique ou la vélocité du PSA. Il est absurde de laisser un cancer se développer, ce n’est pas un refus de soins mais il y a, à l’évidence des cas qui justifient l’abstention thérapeutique. On sait que chez les patients les plus âgés les cancers sont moins évolutifs et l’OPEPS s’interroge : « Du fait de leurs effets secondaires, certains traitements, les plus curatifs, ne sont préconisés que lorsque l’espérance de vie est supérieure à dix-quinze ans. Comment respecter à ce moment fatidique le droit du patient à « ne pas savoir », affirmé par la loi n°2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé ? (…) Une saisine du Comité national d’éthique ne doit pas être exclue à ce stade de la réflexion ».
Rester « clinique » chez les plus de 70 ans
Publié le 03/04/2009
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Source : Le Généraliste: 2484
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