O UVERTE depuis le 1er juin, la Maison médicale des urgences de Rennes a déjà séduit soixante-dix généralistes (sur les 240 qui pourraient être concernés) qui se sont portés volontaires pour y travailler les nuits et les week-ends, le plus souvent par équipe de deux.
Installée sur l'esplanade de la gare, non loin du centre de la cité bretonne, cette structure est ouverte aux patients toutes les nuits de 20 heures à 7 heures le lendemain matin, ainsi que les week-ends et jours fériés.
Deux généralistes sont présents de 20 heures à 0 heure, tandis qu'un seul médecin assure la garde de 0 heure à 7 heures. Le samedi deux médecins sont présents de 13 heures à 0 heure ; tandis qu'un seul est de garde de 0 heure à 7 heures le dimanche matin.
Le dimanche et les jours fériés, trois médecins se relaient.
Financé par le Fonds d'aide à la qualité des soins de ville (FAQSV), cette maison médicale commence à être connue des Rennais, explique le Dr Fodé Simaga, directeur médical et administratif de l'Union régionale des médecins libéraux, qui regrette que de nombreux généralistes n'aient pas encore cru bon de rejoindre les premiers volontaires.
Leur rémunération comprend deux parties : un revenu fixe de 2,5 C par heure de présence sur le site, auquel il faut ajouter un C (115 F) par consultation, quelle que soit la nature de l'acte effectué. Le Dr Simaga note, « qu'un médecin qui fait une garde entière de 11 heures, de 20 heures à 7 heures le lendemain matin, est assuré de toucher au minimum plus de trois mille francs ; un montant porté à plus de 6 300 F lors de la garde du dimanche qui le fait rester 22 heures dans la maison médicale ».
En moyenne depuis le 1er juin, les médecins ont accompli une cinquantaine d'actes chaque week-end, et quatre à cinq par nuit. Les médecins de la maison des urgences ne se déplacent jamais en visite. Ils alertent, pour ces cas, soit les médecins habituels de garde dans les différents quartiers de Rennes ou les villes avoisinantes, soit SOS-Médecins.
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