Réunie en assemblée extraordinaire, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a sonné l’alarme sur la situation des pharmaciens d’officine et le blocage des négociations conventionnelles.
Une pharmacie ferme tous les trois jours, rappelle la FSPF, et la conjoncture économique fait craindre une marge négative pour la fin de l’année. Le syndicat redoute que les négociations avec l’Assurance-maladie, au point mort, s’éternisent. « Il faut du temps, de 9 à 12 mois, entre le moment de décision et l’application, et encore, s’il n’y a pas de retard », insiste Philippe Gaertner, président de la FSPF.
L’assemblée générale du syndicat a confirmé le refus de signer les avenants « génériques » 2013, décision prise à l’unanimité. « Une orientation doit être prise pour éviter le bricolage. Ce qui est proposé n’est pas un nouveau dispositif », ajoute Philippe Gaertner.
La FSPF a réaffirmé sa demande de mise en œuvre immédiate de l’honoraire de dispensation, permettant une réforme de la rémunération de l’officine et l’émergence d’un nouveau modèle économique. Quatre séances de négociations avaient été amorcées, en vain. La FSPF mise sur la relance des négociations le 10 juillet.
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