Le Syndicat national des jeunes médecins généralistes (SNJMG) ne digère pas les résultats d’une étude de l’INSEE mettant en évidence le fait que la rémunération moyenne d’un jeune généraliste (installé depuis moins de cinq ans) est aujourd’hui moitié moindre (69 940 euros par an) que celle de ses jeunes confrères des autres spécialités (141 970 euros). « Cherchez l’erreur ! », s’exclame le syndicat qui parle de « criante discrimination ».
La tentation du secteur II
Le SNJMG rappelle que les spécialistes bénéficient de majorations interdites aux seuls généralistes, comme la « majoration provisoire clinique » (MPC, de deux euros). Il relève aussi que « les jeunes médecins des autres spécialités sont de plus en plus nombreux à fuir vers... le secteur II. Depuis 1990, les critères restreignant l’accès à ce secteur protègent les jeunes généralistes de ce genre de tentation ».
Sauver la médecine générale de la disparition
Le syndicat demande des moyens pour « sauver la médecine générale d’une disparition hautement préjudiciable aux intérêts de la population ».
Il réclame l’ouverture de la cotation MPC aux généralistes, une majoration pour le médecin traitant quand la consultation comporte un acte de coordination, une meilleure protection pour les risques maladie, maternité ou accident du travail et enfin une dotation conventionnelle permettant aux jeunes généralistes d’embaucher du personnel.
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