La négociation entre les caisses d'assurance-maladie et certains syndicats d'un contrat de pratique professionnelle (CPP) proposé aux anesthésistes-réanimateurs de secteur I (« le Quotidien » du 7 octobre) inquiète une partie de la profession.
C'est le cas du Dr Djamel Dib, secrétaire général de la Fédération des médecins de France (FMF), qui a écrit au président du Syndicat national des anesthésistes-réanimateurs (SNARF, affilié à la branche spécialiste de la CSMF) pour dénoncer une option qui « confirme la balkanisation encore plus précipitée de notre profession ». Pour de nombreux praticiens, en effet, ces contrats de pratique (CPP) à adhésion individuelle, amenés à concerner de plus en plus de disciplines (chirurgiens, obstétriciens, anapaths...) et prévoyant une rémunération forfaitaire, portent surtout en germe des contraintes supplémentaires. Des contraintes qui, selon le Dr Dib, « risqueraient de nous rendre encore plus dépendants d'un exercice qui n'aura de libéral que le nom ».
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