L'Assurance-Maladie n'est pas une assurance ordinaire, ni une mutuelle. Elle reçoit des assurés-maladie des fonds et de l'État d'autres fonds (CSG, RDS) destinés au remboursement des soins.Elle rembourse certes les Assurés (ou, plutôt, les assujettis, car ils sont contraints de payer sans avoir accepté de contrat !)
mais elle rembourse aussi des non-assurés : CMU dont certains ont cotisé ou cotisent un peu, voire cotiseront plus tard) et AMG : ceux-là, ils peuvent dépenser sans aucun forfait, ni frein, ni limite, ils n'ont jamais payé et ne cotiseront jamais !
Beaucoup de bénéficiaires sont ainsi remboursés de dépenses illimitées, sans aucune cotisation avant ou après les soins, ni d'eux, ni de leurs ancêtres, ni de leurs familles ! ET, si éventuellement, ils sont étrangers, aucune note de frais ne sera présentée à leurs pays.
Comment imaginer qu'un tel système, par définition déficitaire, et créé comme tel, puisse être jamais équilibré !
L'Assurance-maladie est un tonneau des Danaïdes !
En outre, les sommes considérables qui entrent dans les Caisses de l'Assurance-maladie pourraient faire l'objet de placements productifs dans les entreprises françaises, en différant certains remboursements mais le système aberrant qui nous gouverne fait le contraire, en créant cette aberration du tiers-payant, qui est une créance sur de l'argent qu'il n'a pas !
Idem pour les cotisations de retraites qui sont distribuées par des jeux d'écritures avant d'avoir été perçues et redistribuées au lieu d'être affectées à des entreprises françaises génératrices d'emplois, c’est-à-dire de cotisations !
Et qui plus est les retraites sont imposables, aberration totale d'un système qui reprend d'une main ce qu'il donne de l'autre ! Amis de Kafka, bonjour!
L'État dépense à tort et à travers de l'argent qu'il n'a pas, uniquement pour permettre aux administrations par nous entretenues, qui nous gouvernent et prospèrent,d'acheter la paix sociale, en donnant l'illusion au détenteur du droit de vote et au gréviste en puissance que l'État assure bien la « providence »par la sueur des quelques-uns ( les « riches ») qui ne travailleront hélas jamais assez pour rembourser les emprunts fabuleux des locataires illusionnistes de Bercy .
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