Relaxe d'un médecin

Une femme médecin de Jacou, dans l'Hérault, poursuivie pour homicide involontaire après le décès d'un diabétique, a été relaxée par le tribunal correctionnel de Montpellier, le 7 janvier. Les ayants droit de la victime, morte à l'âge de 49 ans, le 24 juin 1999, au lendemain de son admission, dans un état désespéré, au service de réanimation du centre hospitalier Lapeyronie de Montpellier, lui reprochaient de ne pas avoir diagnostiqué un diabète. Selon les experts, la praticienne aurait dû déceler plus tôt la maladie dont souffrait son patient, un diabète gras, et demander des examens supplémentaires après avoir été alertée notamment par deux contrôles de glycémie effectués en octobre et en septembre 1998.
La prévenue a expliqué que le diabète s'était déclenché très rapidement et que le patient ne l'avait pas informé de certains symptômes comme le fait de boire ou d'uriner davantage. Pour la défense, une intubation trop tardive est à l'origine du drame, la mort ayant été provoquée par un reflux gastrique dans les voies respiratoires (syndrome de Mendelson).