JAZZ/ROCK
La collection « Jazz in Paris » (Universal) propose dix nouvelles références parmi lesquelles des rééditions pour la première fois en CD : le guitariste gitan Henri Crolla, accompagnateur attitré d'Yves Montand, dans « Begin The Beguine », enregistré en 1955 ; le duo de violonistes Stéphane Grappelli/Stuff Smith dans « Stuff & Steff » (1965), dans lequel on retrouve René Urtrger (piano) ; le pianiste Earl Hines en trio dans « In Paris » (1970) ; un autre pianiste, mais français celui-là, Alain Goraguer en trio dans « Go-go Goraguer » (1956), et un CD intitulé « Danse à St-Germain-des-Près », où l'on retrouve les orchestres de Michel de Villers en 1958 et de Claude Bollling en 1959, pour un jazz très swing.
Parmi les autres merveilles figurent le dernier enregistrement du saxophoniste-ténor Lester « Pres » Young, « Le dernier mesage de Lester Young » (mars 1959), l'extraordinaire quartette de Stan Getz - Gary Burton (vibraphone), Steve Swallow (basse) et Roy Haynes (batterie) -, à la salle Pleyel en 1966, et deux autres saxophonistes à redécouvrir absolument, Lucky Thomson et Don Byas, le premier en 1956, le second en 1947 et 1952. Historique.
Plongeant dans le passsé de certains de ces mythiques labels - Prestige, Riverside, Fantasy, Galaxy ou New Jazz - Warner propose dans sa collection « Original Jazz Classic », des rééditions de personnages importants du jazz contemporain à l'image du multi-instrumentiste Eric Dolphy qui, dans « Out There » (1960), fait une étonnante rencontre avec Ron Carter (violoncelle), George Duvivier (bassse) et Roy Haynes (batterie) ; d'un superbe CD d'Art Pepper, « Winter Moon » (1980), comprenant trois prises inédites et enregistré avec un orchestre à cordes ; une merveille du pianiste trop méconnu Vince Guaraldi ou encore la rencontre entre le géant du saxophone à venir, John Coltrane, et un pianiste talentueux et attentif, Red Garland, pour « Traneing In » (1957) et « Dig It » (1958/58). De purs joyaux du jazz moderne.
Enfin , BMG propose dans sa collection « RCA Victor Gold Series », 15 références nouvelles dont le premier disque « live » du très lyrique saxophoniste-ténor argentin Leandro « Gato » Barbieri (1971 à Montreux/1972), augmenté d'un titre inédit ; le pianiste/arrangeur Gil Evans dans un hommage à la musique de Jimi Hendrix (1974), trois albums du toujours étonnant vocaliste Leon Thomas : son premier, « Spirit Known and Unknown » (1969), avec notamment Pharoah Sanders (saxe) et Roy Haynes (batterie), « In Berlin » (1970), avec Oliver Nelson (saxe), et pour la première fois en CD, « Full Circle » (1973), un mélange de blues et de pop music. Les amateurs de jazzmen plus classiques retrouveront le « Roi du Swing », Benny Goodman dans « Together Again » (1963), en quartette avec Lionel Hamptont (vibraphone) et Gene Krupa (batterie) ; Stéphane Grappelli, sur « le Toit de Paris » (1969), alors qu'il était en résidence à l'hôtel Hilton ; Duke Ellington et son big-band légendaire dans « The Popular » (1966) pour des thèmes tout aussi légendaires, et l'édition pour la première fois en CD, de « Skull Session » (1975), l'enregistrement-testament du saxophoniste-compositeur-arrangeur Oliver Nelson, décédé 10 mois après.
Des collections digipack (carton) et remastérisées pour la mémoire et à la gloire d'un jazz éternel.
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