Et nous ? L'Intersyndicat national des internes (ISNI) ne regarde pas passer le train d'une possible concertation sur la future loi de santé, à bord duquel la FHP est montée hier 30 décembre, sans y revendiquer un siège.
Dans un communiqué, les internes rappellent à la ministre qu'ils ont eux aussi « appelé à la réécriture en profondeur » d'un projet de texte qu'ils jugent à la fois « dangereux pour notre système de santé, inacceptable pour la jeune génération de médecins et loupant le coche de la tant attendue "révolution du premier recours" ».
L’ISNI demande à Marisol Touraine « d’écouter la jeune génération de médecins pour réinventer le système de santé de demain ». Le syndicat répète ses doléances, notamment relatives à la liberté d'installation, d'exercice et de choix du médecin par les patients (il veut en voir les principes inscrits dans la loi) ; la création d’une spécialité de médecine ambulatoire de premier recours ; la participation des internes aux négociations conventionnelles ; la rénovation du mode de financement des internes.
L’ISNI demande « à être rapidement reçu par la ministre de la Santé pour porter la vision de la nouvelle génération de médecins ».
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