Le 14e Colloque « Temps, métabolisme et hormones » organisé par Paolo Sassone-Corsi (University of California, Irvine, Etats-Unis) et Yves Christen (Fondation IPSEN, Paris, France) a été consacré aux liens entre le système d’horloge circadienne, l’endocrinologie et le métabolisme cellulaire.
Les difficultés imposées par les styles de vie modernes (lumière artificielle, travail en horaires décalés et décalage horaire, entre autres) témoignent de la robustesse et de la plasticité de la régulation circadienne, et reflète le caractère essentiel des horloges du corps dans la protection de la santé. La découverte des mécanismes complexes des rythmes circadiens révèle comment les perturbations de cette coordination contribuent à certaines pathologies et indiquent de nouveaux traitements de pathologies aussi variées que l’obésité et les troubles du sommeil.
La perturbation du synchronisme du système d’horloge se traduit par un certain nombre de troubles métaboliques et physiologiques. Les horloges périphériques sont aussi sensibles à des signaux extrinsèques, en particulier la consommation alimentaire. En outre, on a montré que divers capteurs de la présence du nutriment sont associés aux rythmes circadiens, ce qui renforce la notion d’une relation étroite entre l’état métabolique et l’horloge. Enfin, l’horloge régule une partie considérable du génome du point de vue fonctionnel.
D’après la conférence de presse de la Fondation Ipsen
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