COSMOPOLITAN
Mars
«QUAND on sait l’effet qu’il nous fait, on sait aussi réagir.» En vertu de ce principe, « Cosmopolitan » a décidé d’informer ses lectrices sur les répercussions réelles du stress. Le langage, clair et direct, est censé faire mouche et susciter la bonne réaction. A la rubrique « Sous mon crâne », par exemple, on apprend que le stress libère de l’adrénaline, substance qui fait partie des amines auxquelles sont particulièrement sensibles les migraineux. Alors mieux vaut éviter l’absorption de substances similaires, comme la thyramine, que l’on trouve dans la caféine, le chocolat, le fromage ou le vin rouge. Autre exemple, savoir que, « dans mes artères », les accès répétés de nervosité favorisent l’accumulation du mauvais cholestérol, augmentant les risques d’hypertension et donc d’infarctus, «ça calme…». Les grandes stressées devront «diminuer leur consommation de sel et manger un maximum de fruits et de légumes» et faire «surveiller leur tension par le médecin». Pour répondre à une attaque de stress, l’organisme «ralentit toutes les fonctions qui ne sont pas immédiatement nécessaires à la survie», explique la revue. Ainsi, le combat contre les virus ou les bactéries passe au second plan et le système immunitaire s’affaiblit. Pour le renforcer, pourquoi ne pas «tenter l’homéopathie, avec des granules d’échinacée pendant deux semaines et prendre un supplément de zinc» ?
PLEINE VIE
Mars
Maigrir à deux, pour le plaisir
«J’ETAIS sans cesse essoufflé, j’avais mal aux jambes, avec une gêne dans mes mouvements. Mon épouse a été le moteur, elle m’a fait prendre conscience de ce surpoids et nous avons décidé de suivre le programme ensemble», témoigne Christian, 65 ans. Le mensuel « Pleine Vie » s’attaque aux kilos superflus et propose des menus minceur à suivre en couple et qui permettraient de perdre deux tailles en deux semaines. Un programme concocté par Weight Watchers qui fait la part belle à la dynamique de groupe. Avec le temps, les kilos s’installent… sournoisement. «Chez la femme, le changement corporel commence vers 40-45ans et la prise de poids est souvent insidieuse. A 50ans, une femme sur deux est en surpoids de5 à 6kg», explique la nutritionniste Catherine Serfaty-Lacrosnière. Le pire «survient à la retraite, lorsque les rythmes sont bouleversés», précise-t-elle. Alors pourquoi ne pas jouer la carte complicité ? «C’est plus simple pour gérer les courses ou les repas» et cela permet de s’épauler ou de s’encourager, surtout que généralement «l’homme maigrit plus vite que la femme». Plaisir et convivialité sont aux fondements de la méthode : «Manger de tout pour ne souffrir d’aucun manque et ne jamais ressentir de frustration», mais en veillant aux besoins spécifiques des seniors. Il leur est par exemple conseillé de «scinder » leurs repas, parce que, avec l’âge, l’appétit vient à manquer, ou encore de veiller à «manger assez de protéines» pour pallier la fonte musculaire.
ENFANT MAGAZINE
Mars
Au bonheur des pères
C’EST NOUVEAU mais ils sont de plus en plus nombreux à en profiter. Les pères peuvent, depuis le 1er janvier 2002, bénéficier d’un congé de paternité et 73 % des trentenaires n’hésitent pas à le faire, 68 % chez les moins de 30 ans ou encore 58 % des 35-39 ans. A en croire les témoignages recueillis dans « Enfant magazine », l’expérience est riche en émotions et en frissons : onze jours pour découvrir leur petit bout et trouver leur place de père. «Deux semaines, c’est beaucoup trop court, affirme d’ailleurs François, 31 ans. Les premiers jours ne sont pas forcément les plus faciles et les plus agréables. On se pose encore beaucoup de questions. C’est seulement après que l’on commence à prendre le rythme, à ouvrir les yeux et à se sentir à l’aise avec le bébé.» Après, assure-t-il, «on commence vraiment à toucher au plaisir». Frédéric, 36 ans, a choisi de se retrouver en tête à tête avec son fils, deux mois après la naissance : «On a vraiment pu apprendre à se connaître à ce moment-là. J’entretiens aujourd’hui une relation très complice avec Tifenn.» Quant à Cyrille, 36 ans, qui n’a pas pu en profiter après la naissance de son premier enfant, il assure : «C’est génial de jouer à deux avec le bébé sur le lit, de le voir au grand jour, et pas uniquement la nuit, en attendant qu’il fasse son rot en regardant la télé! Pour moi, cela a été fantastique.»
BIEN DANS MA VIE
Mars
La vérité sur les régimes
«JE VEUX la vérité!» Le programme est alléchant et l’édito du mensuel « Bien dans ma vie », très clair : « Comme le funambule de cirque sur son fil, nous passons notre temps à jouer les équilibristes avec nos contradictions. Ainsi, une fois de plus, retour du printemps oblige, nous y revoilà avec nos envies de minceur.» Armé de ses médecins consultants, le magazine prétend aider ses lectrices à livrer bataille «en connaissance de cause». Pour chacune des six grandes familles de régime, le magazine dévoile «ce qu’on oublie de dire». Prenons les régimes protéinés, qui incitent le corps à brûler ses graisses car notre organisme ne peut pas utiliser les protéines comme carburant : ils sont relativement sûrs pour la santé mais peuvent être sources de déficit en vitamines et en minéraux. Le premier d’entre eux ne date d’ailleurs pas d’hier, puisque la Cambridge Diet a été mise au point en 1962 par deux chercheurs, Alan N. Howard et Ian MacLean-Baird. Ils inventent des préparations de protéines à intégrer à l’alimentation pour perdre du poids. La méthode destinée aux cliniques va être commercialisée auprès du grand public dès 1964.
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