Soucieux de trouver rapidement une « solution pérenne » pour l'assurance des professionnels de santé, le Syndicat des médecins libéraux (SML), l'Union nationale des médecins spécialistes confédérés (UMESPE-CSMF) et l'Union des chirurgiens français (UCF) proposent au gouvernement d'instaurer une « assurance risque médical de quelques euros », qui serait demandée à tous les ménages sur le modèle de la prime catastrophe naturelle qui existe depuis 1999 sur les contrats d'habitation.
Alors que le pool d'assureurs créé en 2003 (GTAM) doit disparaître dans quelques mois, (« le Quotidien » du 1er juillet) et que les primes continuent d'augmenter, les trois syndicats estiment que seule une mutualisation du risque médical reposant sur l'ensemble de la population serait à la hauteur des enjeux. « En demandant 3 ou 4 euros par ménage, le gouvernement pourrait obtenir une baisse de 30 à 40 % des primes exigées aux chirurgiens, échographistes, gynécologues et anesthésistes », affirme le Dr Jean-François Rey, président de l'UMESPE. Si aucune solution n'est trouvée à la rentrée, les syndicats annoncent que les spécialistes installés en secteur I les plus exposés n'auront plus le choix : ils « répercuteront automatiquement le surcoût de leur assurance en RCP ».
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