L'Union collégiale des chirurgiens et spécialistes français (UCCSF) et le Syndicat des médecins indépendants de France (SMI-France) devraient entériner leur rapprochement le 3 août prochain à Paris, à l'occasion d'une assemblée générale constitutive de l' « alliance intersyndicale des médecins indépendants de France ».
En pourparlers depuis deux ans, le SMI-France (5,75 % des voix aux dernières élections professionnelles) et l'UCSSF (3,51 % des voix, mais 7,53 % des spécialistes) affichent clairement leur ambition : construire un pôle libéral alternatif à la puissante Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) pour défendre notamment « tous les spécialistes de ville » dans la négociation conventionnelle qui vient de débuter. « La CSMF, conduite par le Dr Michel Chassang, est désormais centrée essentiellement sur l'exercice de la médecine générale », accuse le Dr Jean-Gabriel Brun, président de l'UCCSF. Il réclame un accord spécifique pour les spécialistes qui doivent utiliser des plateaux techniques lourds pour leur exercice.
Même si les contours et les statuts de cette nouvelle structure ne sont pas encore arrêtés, les deux organisations pourraient présenter un dossier commun dans le cadre de l'enquête en représentativité syndicale que les pouvoirs publics ont lancée pour déterminer la liste des organisations habilitées à négocier les conventions médicales avec l'assurance-maladie.
Quant à la Fédération des médecins de France (FMF), également « invitée » à rejoindre cette alliance, elle semble pour l'instant privilégier l'intégration de généralistes issus des coordinations et n'a eu « aucun contact officiel » avec le SMIF et l'UCCSF.
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