Le centre de médecine préventive de Vandœuvre, près de Nancy, rappelle 80 000 patients chez qui des radios pulmonaires ont été réalisées entre 1998 et 2000. Dans ce centre créé dans les années 1960, les personnels effectuant les radios, « bien qu'ils possèdent la formation et les compétences pour ce travail », n'étaient pas tous titulaires du diplôme de manipulateurs en radiologie mis en place en 1984.
« Le risque présumé est que la radiographie peut ne pas avoir été réalisée de façon optimale et représenter une perte de chance pour le patients », a indiqué la directrice du centre, Marie-Christine Klopp. C'est la première fois depuis la loi de mars 2002 sur les droits des malades que le principe de précaution est appliqué dans une structure de prévention. Depuis juillet dernier, le centre, qui a aussi des antennes à Verdun (Meuse), Longwy (Meurthe-et-Moselle) et Saint-Dizier (Haute-Marne), a pris contact avec ses consultants, à raison de 2 000 courriers par semaine. Les patients sont invités à une consultation gratuite par téléphone et, le cas échéant, à refaire un cliché.
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