Raffinée et élégante, la C5 s’offre une nouvelle vie.

Lancée en 2000 la première C5 n’a jamais rencontré le succès qu’elle méritait malgré des qualités reconnues par l’ensemble de la presse. Le coupable : un design ingrat souvent montré du doigt dans la rue à une époque où l’apparence fait rage. Aujourd’hui, c’est une C5 totalement décomplexée que Citroën nous propose. Une berline élégante qui n’a plus rien à envier aux concurrentes allemandes dont elle s’inspire. L’habitacle a lui aussi subi une cure de jouvence. Citroën fait ici un bond en avant considérable. La planche de bord présente des matériaux flatteurs à l’assemblage rigoureux. Plastique moussé, grain raffiné, touche de chrome, cuir, tout est réuni pour offrir à cette berline familiale le rang qu’elle méritait depuis longtemps.

On découvre avec plaisir une nouvelle instrumentation parfaitement lisible à l’ergonomie soignée. Motorisée par le 2.2 HDi de 173 ch associés à une boîte mécanique à 6 rapports, la nouvelle C5 a les armes pour tenir la dragée haute aux BMW série 3 ou Audi A4. L’amortissement offre le bon compromis entre confort et dynamisme. De quoi faire de longs trajets sans fatigue d’autant plus que l’insonorisation est remarquable. Le châssis dynamique hydractive III propose plus de polyvalence encore, mais il est réservé aux finitions les plus hautes.

Malgré des cotes à la hausse, avec une longueur de 4 m 77 qui surclasse toutes ses concurrentes, l’espace est relativement compté aux places arrières et avec 450 litres de capacité, le coffre est juste dans la moyenne. (475 l pour une Mercedes classe C).

Berline séduisante, la nouvelle C5 devrait rapidement reconquérir son public. La gamme s’étend de 21 500 à 37 950 euros.