Les élus des 260 communes, toutes couleurs politiques confondues, de la Creuse, opposés à la fermeture du centre de radiothérapie de l'hôpital de Guéret, ont décidé samedi de rompre leurs relations avec l'Etat, notamment avec les services préfectoraux. Certains envisagent même une démission collective mi-septembre si aucune solution n'était trouvée d'ici là. Les élus prévoient également un recours devant le conseil d'Etat contre la décision du tribunal administratif de Limoges de rejeter un référé suspension contre la fermeture. Une cellule d'écoute, dotée d'un numéro vert, à destination des patients qui estimeraient n'avoir pas eu accès à des soins assez rapidement et qui souhaiteraient poursuivre en justice la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, sera aussi créée. Enfin, les 125.000 Creusois seront invités à signer une pétition en faveur de la réouverture du service, qui sera présentée mi-septembre au ministère.
La décision de fermeture du centre de radiothérapie, effective depuis le 30 juin, avait été prise en décembre 2009. Ce service traitait 200 patients par an, quand les autorités sanitaires estiment à 600 le nombre minimum de patients qu'un centre doit traiter annuellement.
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