«Les Figures», de Robert Alexis: E. de Creyst, médecin aliéniste, a rédigé un mémoire dans lequel il explore les figures possibles de l'humain chez les fous. Trente ans après, sa nièce, qui traverse les expériences où se croisent le crime et la sexualité, est amenée à le lire. (Corti)
«La Fausse Veuve», de Florence Ben Sadoun : un premier roman inspiré de l'accident cérébral qui a frappé un célèbre journaliste et qui l'a rendu totalement paralysé, ne pouvant plus communiquer que grâce à des battements de paupières. Ici, l'héroïne témoigne de son bonheur d'avant, des visites à son amant à l'hôpital, de son désespoir. (Denoël)
«Boire», de Fabienne Swiatly : le récit de la relation difficile qu'entretient la narratrice avec l'alcool, dans une écriture brève et incisive. (Ego comme X)
«Les Pieds dans l'eau», de Benoît Duteurtre : l'histoire de la famille de Maurice Georges, médecin et député gaulliste et époux de la fille du président de la IVe République, René Coty. Le narrateur, le petit-fils de M. Georges et double de l'auteur, décrit de l'intérieur les habitudes et les rites d'une classe sociale disparue. (Gallimard)
«La Domination», de Karine Tuil : le portrait, par sa fille, en vue d'écrire un livre, d'un homme aux masques divers – juif d'origine, engagé pour la cause palestinienne, époux et père convenable, mais qui entretient une relation adultère sous son propre toit, et chirurgien renommé qui va mettre fin à ses jours. (Grasset)
«L'Ami de jeunesse», d'Antoine Sénanque : le héros est un psychiatre qui, lassé de se débattre entre son épouse obsessionnelle, ses jumeaux qu'il confond, sa belle-mère antipathique, son frère aîné qui vit à ses crochets et ses patients angoissés, convainc son ami de toujours, coureur, menteur et d'une insouciance heureuse, de reprendre des études à la Sorbonne. (Grasset)
«L'Encre violette. 3. Médecin de campagne», de Louis Tamain : après-guerre, le quotidien d'un médecin de campagne qui reçoit les confidences de ses patients. (Éd. de Borée).
«Ambition», d'Yves Najean : monté à Paris pour ses études de médecine, un jeune provincial devient un chirurgien réputé et pénètre les cercles parisiens grâce à une maîtresse cultivée. Au détriment de sa famille qu'il néglige. Un accident va tout faire basculer. (L'Harmattan)
«La Déraison ou la Dérive d'une psychanalyse: récit», de Valérie Fonta : qui est cette psychothérapeute, ancienne comédienne à la voix envoûtante ? Une analyste, une apprentie sorcière ou une manipulatrice ? Face à elle, une patiente à peine sortie de l'adolescence. Et une psychothérapie qui tourne au drame. (L'Harmattan)
«Andreas Vesalius, chirurgien des rois», d'Henriette Chardak : la biographie romancée de ce médecin, anatomiste et chirurgien (1514-1564), dont la vocation est née après avoir passé son enfance dans la ruelle de l'Enfer, face aux gibets, à Bruxelles. Il fit ses études à Paris et à Padoue, avant de soigner Charles Quint, Philippe II, Don Carlos, entre autres. (Presses de la Renaissance)
«Le Médecin fou», d'Ado Swirc : devenu un médecin brillant après une enfance pitoyable entre un père ivrogne et une mère nymphomane, le héros sombre peu à peu dans la solitude et la déchéance après la mort par erreur médicale, de son épouse adorée. (Éd. Des Traboules).
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