Le risque de cancer radio induit par la répétition des mammographies fait partie des effets délétères potentiels du dépistage. Pour l’INCa, « ce risque est très faible et négligeable comparativement aux bénéfices escomptés ». Le Dr Séradour est plus nuancée estimant que si après 50 ans le risque est clairement minime par rapport au bénéfice, la question est plus aigue chez les femmes plus jeunes notamment avant 40 ans.
D’après les données du CIRC, les cancers radio-induits représentent 1 à 5 décès pour 100 000 femmes réalisant une mammographie tous les deux ans à partir de 50 ans pour une irradiation standard (de2à5mGys) et de10 à 20 décès si le dépistage débute à 40 ans.
L’IRM qui avait été présentée par certains comme une alternative à même de réduire ce risque « n’est pas un examen de dépistage martèle Brigitte Seradour et constitue le comble des faux positifs ».
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