Depuis quelques semaines, des joutes par le biais d’articles interposés, opposent les infirmières avec les médecins.
En fait, les infirmières vont pouvoir devenir des actrices (ou acteurs d’ailleurs) plus actives dans la prise en charge des patients, grâce à leur nouveau rôle d’infirmières en pratique avancée.
Une levée de boucliers de confrères pas du tout en phase avec ce nouveau rôle a vu le jour ; élément qui a fait bondir les syndicats infirmiers.
Peut-on comprendre la colère et le scepticisme de ces praticiens généralistes ?
En fait, réformer le système de santé nécessite un peu de temps. En effet, nos confrères doivent intégrer cette nouvelle donne qui, même si elle semble attractive, modifie considérablement leur idéologie et leur pratique.
Cela ne veut pas dire que cette collaboration n’est pas utile ; bien au contraire.
En fait, elle fait suite à un manque de médecins, et sur ce point aucun généraliste n’a été consulté pour éviter cette « catastrophe sanitaire ». Autrement dit, elle survient en période de pénurie voulue ; événement qui peut agacer certains médecins.
De plus, donner plus de responsabilités aux infirmières, nous pouvons l’accepter, mais en contrepartie il faudrait aussi ouvrir le secteur libéral aux aides soignantes. Ces professionnelles peuvent également être utiles pour les soins d’hygiène que les infirmières ne peuvent souvent plus dispenser. Or, cette possibilité a été rejetée (avec beaucoup de force) par… les syndicats infirmiers.
*Cardinal Richelieu. Les maximes d’État 1623.
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