Quelles sont les espérances que nous pourrons avoir à la suite de l’annonce de la nomination de Marisol Touraine comme ministre en charge de la Santé ?
Il est trop tôt pour la dire, cependant il faut savoir que la tâche qui va lui incomber sera difficile.
Gérer un tel ministère en temps de crise s’avère une opération délicate.
Même si des souhaits ont été émis concernant les dépassements d’honoraires, le redéploiement des jeunes médecins dans les zones sous-dotées, il apparaît qu’il n’y aura aucun empressement, voire même de la concertation avant la mise en œuvre de telles mesures.
Comment dans ce contexte penser qu’il y aura du changement dans les prises en compte des souhaits des médecins ?
Je ne me fais plus d’illusions, nous avons toujours été corvéables à merci, peu solidaires, et sacrifiés sur l’autel de l’humanisme.
N’oublions pas que les « vieux » praticiens restent encore chevillés à leur travail, ce qui n’est pas forcément le cas des plus jeunes.
Aussi, il va falloir que notre nouveau ministre tente de répondre quelque peu aux revendications des médecins (en ce qui concerne les horaires de travail, les gardes, la Formation médicale continue…), car elle risque d’avoir en face d’elle une nouvelle classe de confrères plus vindicatifs que par le passé.
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