Les résultats de HEAAL* auront-ils pour conséquence l’augmentation des doses d’ARAII dans l'insuffisance cardiaque (IC) ? Cette étude internationale a randomisé près de 3834 patients en classe II à IV de la NYHA, ayant une fraction d’éjection du ventricule gauche inférieure ou égale à 40%, et tous intolérants aux IEC, pour recevoir du losartan à 50 ou 150 mg/j. Après un suivi médian de 4.7 ans, on recense 1717 évènements du critère primaire (décès de toute cause et hospitalisation). « La réduction de 10% dans le bras losartan 150, significative, est liée à la baisse de 13% des hospitalisations, la mortalité toutes causes confondues étant similaire dans les 2 groupes » constate Marvin A. Konstam (Boston). Le nombre d'arrêt de traitement (30%, parmi lesquels 7% pour effets indésirables) est identique dans les deux groupes, mais la plus haute dose est associée à davantage d'hypokaliémie, hypotension et atteinte rénale. Pour Karl Swedberg (Göteborg) « on peut regretter l'absence de groupe placebo pour déterminer ce qui tient à l'évolutivité de la maladie mais HEAAL confirme la nécessité de revoir les doses d'ARAII et de titrer jusqu'à la dose maximale la mieux tolérée ».
Insuffisance cardiaque (2)
Quelles doses pour quelles molécules
Publié le 27/11/2009
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Si l'efficacité des ARA II est indiscutablement dose-dépendante, la posologie de ßbloquants doit peut-être s’adapter à l’origine ethnique des patients, notamment des Japonais ….
*The Comparison of Low-Dose vs. High-Dose Losartan Treatment on Morbidity and Mortality in Angiotensin-Converting Enzyme Inhibitor-Intolerant Patients with Heart Failure and Reduced Left Ventricular Ejection Fraction.
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Source : Le Généraliste: 2506
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