En matière d’HbA1c, « il n’existe pas réellement de seuil en dessous duquel le patient n’a aucun risque de développer un diabète » considère le Pr Halimi. D’où l’importance de considérer des facteurs de risques additionnels sur le plan métabolique pour considérer que le patient est à risque
« La valeur de 6% pourrait être une limite réaliste justifiant la mise en place de mesures préventives chez un sujet non encore diabétique. Cela reviendrait à fixer deux seuils, l’un de 6,5% au-delà duquel le patient est étiqueté diabétique, et un autre, de 6%, où le patient est à risque possédant des facteurs additionnels.
Opter pour la valeur 6,5% est un moyen d’éviter le sur-diagnostic de diabète. Même si indéniablement, les études montrent que le seuil d’apparition des rétinopathies est plus bas, vers 5,8%.
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