Des vacanciers s’ennuient dans un ancien palace en bord de mer jusqu’à l’arrivée surprenante d’un prestidigitateur sur le retour. Petit événement très local, le spectacle commence mollement par des tours de passe-passe relativement classiques avant que « La Grande Magie » ne soit lancée… Ainsi, Otto Marvuglia, le magicien, et sa compagne Zaira, bernent les spectateurs : la femme de Calogero Di Spelta, mari follement jaloux, disparaît « vraiment ». Cette disparition est le début d’un duel hors norme mené entre le magicien-bonimenteur (joué par le remarquable Hervé Pierre) et le mari cocufié (Denis Podalydès, dément !), expérience diabolique où aveuglement, malhonnêteté et mensonge vont bon train.
Illusion et désillusion, c’est ça « La Grande Magie », une comédie qui réussit un tour de force magistral en suggérant l’insensé dans un décor (signé Dick Bird) qui n’est pas sans rappeler celui d’un autre théâtre : le théâtre des marionnettes…
Alors qui (que) croire ? A vous de voir…
Comédie-Française, salle Richelieu, Place Colette, Paris Ier. Jusqu’à 19 juillet 2009.
Avec le soutien de la Fondation Jacques Toja pour le Théâtre (fondation-jacques-toja.com)
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