Les agences régionales de santé ont deux ans et a priori de beaux jours devant elles vu le quasi-consensus sur leur maintien dans la classe politique. Dans un rapport publié récemment, les ARS font le point des projets engagés : « 2011 a été l’année de l’élaboration proprement dite des projets régionaux de santé ». Dès cette année, tous les PRS seront finalisés et les cinq ans qui viennent « seront ceux de leur mise en œuvre. Les instances et les acteurs de santé continueront à être sollicités et impliqués dans le suivi et l’évaluation de leur réalisation », promet le rapport du ministère de la santé. Parmi les priorités mises en avant dans les plans stratégiques des Agences, on retrouve généralement la perte d’autonomie, la santé mentale et les maladies chroniques, en particulier les cancers. «L’amélioration de l’accessibilité de l’offre de soins et le renforcement du maillage territorial sont aussi des objectifs majeurs pour l’ensemble des régions», observe le ministère de la Santé.
À ce titre, recomposition de l’offre hospitalière, mais aussi ambulatoire sont des chantiers majeurs pour les ARS. Si celles-ci avaient à l’origine plutôt une culture hospitalière de par leur histoire (ce sont les ex-ARH auxquelles la réforme Bachelot a ajouté la ville et le médico-social), elles auront peut-être plus de facilité à travailler avec les médecins libéraux qu’avec les autres professions de santé de ville, compte tenu du fait que les médecins étaient organisés régionalement depuis les années 90, par le biais des URML. Encore faut-il qu’il y ait de part et d’autre une volonté de travailler ensemble. Emmanuelle Wargon pour le ministère de la Santé et le Dr Philippe Boutin pour les ARS font le point sur l’étendue de ces collaborations.
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