Si les AINS occupent toujours la première place, les antiTNF ont amené une nouvelle manière d'envisager la prise en charge, avec pour le médecin généraliste un rôle central à la fois dans le repérage précoce des spondylarthrites ankylosantes (SA) et le suivi de ces biothérapies.
Ce n'est qu'en cas d'échec d'au moins trois AINS différents pendant une période de trois mois qu'on peut conclure à leur échec et envisager le passage à l'étape suivante. Les formes périphériques pourront bénéficier d'un traitement de fond par salazopyrine ou methotrexate. Ce traitement est inefficace dans les formes axiales pour lesquelles on envisagera alors le passage aux antiTNF. L'AMM de ces molécules est limitée aux SA sévère et active avec sacroilïite radiologique, mais « il n'est plus acceptable d'attendre ce stade, soit environ 7 ans d'évolution, alors qu'on dispose de traitements efficaces, explique le Pr Claudepierre (Créteil) ; aussi la SFR a-t-elle élargi les indications aux patients ayant un foyer inflammatoire objectivé et une forme active de la maladie ».
Les questions des patients
« Les antiTNF ont révolutionné la vie des patients, se félicite le Pr Goupille (Tours), mais confrontent le médecin aux effets secondaires de ces traitements et aux diverses questions des patients. » Les plus fréquentes concernent les vaccins – les seuls posant un problème sont les vaccins vivants et, en particulier, celui contre la fièvre jaune – mais aussi les délais d'arrêt du traitement avant une grossesse ou un acte chirurgical, ou encore la conduite à tenir en cas d'infection. Le médecin trouvera des réponses concrètes sur le site de la SFR : « Il ne doit pas hésiter à proposer à son patient de chercher ensemble la meilleure conduite à tenir, conclut le Pr Attali (Paris XII), en allant notamment sur le site www.lesantitnf.fr ».
D’après une session parrainée par Abbott
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