Avec l’informatisation, la tendance est à la dématérialisation d’un maximum de processus. La gestion des résultats biologiques n’échappe pas à cette règle, d’autant qu’elle est au centre du traitement d'une volumétrie d’actes de plus en plus élevée. Afin d’industrialiser cette gestion, les établissements ont recours à un entrepôt de données biologiques ou serveur de résultats. Ce dernier est connecté au système d’information hospitalier et généralement à la totalité des laboratoires de l’établissement. Du coup, l’hôpital dispose d’un dossier biologique consolidé et disponible à partir des unités de soins où les professionnels de santé accèdent à leurs résultats. À l’heure du tout-Internet, cette visualisation est réalisée à travers un réseau Intranet, Extranet ou Internet sécurisé par un identifiant et un mot de passe. Bien entendu, chaque utilisateur visualise les données relatives à ses patients, en fonction des droits préparamétrés dans l’outil.
Cette sécurité constitue l'un des gages de succès des serveurs de résultats biologiques qui ont progressivement (dé)montré leur efficacité.
Rapidité de l’accès aux données
Parmi les avantages liés à l’exploitation de tels systèmes, figure la rapidité de l’accès aux données vitales des patients. Avant le recours à cette innovation, le processus de gestion des résultats était plutôt artisanal. Certains établissements utilisaient des navettes pour acheminer les résultats obtenus vers chaque service demandeur. D’autres mettaient à contribution la téléphonie pour obtenir un résumé des résultats, sachant que les prescripteurs ou plutôt leurs collaborateurs devaient se déplacer pour y accéder. Une lourdeur qui tend à disparaître.
Car avec leur généralisation, les serveurs de résultats sont installés plus ou moins facilement dans les hôpitaux. Ils sont alimentés au fil de l’eau par les laboratoires internes, dans une logique de pull ou de push. Selon la stratégie de chaque établissement et l’outil utilisé, le professionnel de santé visualise ses résultats reçus dans une base centralisée et organisée autour du patient.
Les éditeurs proposent une offre variée d’outils
Certains éditeurs vont plus loin et prévoient une diffusion des résultats par télécopie, courrier électronique, imprimante, etc. C’est le cas de l’éditeur Agfa Healthcare avec sa solution SRI (Serveur de résultats Internet). Le fournisseur propose, en complément, le système Bioserveur, plate-forme de transmission des résultats entre les laboratoires et les médecins prescripteurs qui reçoivent les données au format adapté à leur configuration informatique. De nombreux autres acteurs interviennent également sur ce terrain. Le fournisseur Labco a la particularité de proposer au marché une solution couplant un serveur de résultats d’analyses biologiques avec une encyclopédie biomédicale d’aide au diagnostic. LabMedica, c’est son nom, introduit une aide à l’interprétation des examens biologiques, immédiate et pratique, accessible dans un contexte clinique relatif à chaque patient. Concrètement, cette solution met à la disposition de ses utilisateurs différentes fonctionnalités : une consultation sécurisée des résultats d’analyses après leur validation par le laboratoire, à partir de tout ordinateur connecté à Internet – Un simple navigateur suffit – et la visualisation des résultats de prescriptions antérieures pour chaque patient. Cette antériorité est accessible sous forme de graphiques et/ou de tableau. Enfin, ces données patients sont archivées et classées automatiquement avec l’historique des résultats associés.
Intégrés désormais dans tous les grands établissements hospitaliers, les serveurs de résultats biologiques sont devenus une des briques essentielles du SIH.
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