Le Collège national des généralistes enseignants (CNGE) vient à son tour de répondre sèchement aux syndicats de praticiens libéraux qui demandent que les 23 000 médecins à exercice particulier (MEP) ne soient pas exclus de la qualification de spécialiste en médecine générale.
À l’instar du collège de médecine générale, le CNGE rappelle l’exigence de critères nationaux utilisés par les commissions de qualification ordinales.
« Il ne saurait être question de revenir sur ces critères pour qualifier par défaut spécialiste en médecine générale tous les médecins qui n’auraient pas d’autre spécialité, attaque l’instance présidée par le Pr Vincent Renard. Des revendications corporatistes ou purement financières réclament encore aujourd’hui le titre de spécialiste en médecine générale pour des professionnels qui ont fait le choix d’autres exercices ou d’autres métiers. Céder à cette demande serait synonyme de grave confusion, d’un retour au temps où la spécialité médecine générale n’existait pas. »
Loin de calmer la polémique, le CNGE encourage les praticiens qui souhaitent obtenir le titre de spécialiste en médecine générale à se « remettre à niveau » grâce aux formations spécifiques mises en place dans de nombreuses facultés de médecine.
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