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Si l'auteur, docteur en médecine, est depuis février dernier chef de la cellule de coordination de lutte contre le bioterrorisme au ministère de la Santé, le roman qu'il publie n'a rien à faire avec sa spécialité, puisqu'il s'agit d'un polar traditionnel.
Il est vrai qu'Eric Dumont fait feu de tout bois, puisque, après avoir commencé sa carrière au ministère de la Défense en tant que médecin de marine - médecin-major de l'escorteur d'escadre « Du Chayla », de la frégate « De Grasse », puis médecin-chef de la marine en mer Rouge et dans le golfe d'Aden, chargé en 1993 du suivi de la construction des locaux hospitaliers du porte-avions « Charles-de-Gaulle » -, il intègre, à sa sortie de l'ENA, le ministère de l'Emploi et de la Solidarité à la direction des Relations du travail, rejoint Mitrovica au Kosovo comme conseiller politique auprès de la Brigade Multi-Nationale - Nord ; à son retour en France, il est chargé du bureau de la coopération internationale au ministère de l'Emploi et de la Solidarité, avant de rejoindre, en février 2003, le ministère de la Santé.
Ce n'est pourtant pas à l'échelon mondial qu'il situe son sujet, mais à celui, plus modeste, mais aussi préoccupant pour les personnes concernées, d'une ville, Brest, où sévit un tueur en série. Pas un de ces assassins déments qui tuent à tout-va, mais un meurtrier implacable et sûr de lui, qui va jusqu'à adresser au commissaire chargé de l'enquête des lettres où il détaille ses crimes par le menu. Impuissante, la police va trouver du renfort en la personne d'un jeune médecin-major, dont la fiancée a été victime du maniaque. Un bras de fer entre deux esprits aiguisés et également motivés.
Liv'éditions, 310 p., 10,60 euros.
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