LA RÉPARTITION des postes d'internat par spécialité et par ville pour la prochaine rentrée universitaire dérange les représentants de nombreuses disciplines qui font les frais de l'augmentation massive du nombre de places en médecine générale – 334 sur 338 nouveaux postes. Le Syndicat universitaire de psychiatrie et des spécialistes de santé publique s'étonnent des décisions ministérielles, en contradiction selon eux avec les enjeux du système de soins. Ils demandent au gouvernement de revoir sa copie et de revenir sur l'arrêté paru au « Journal officiel » du 6 juillet. Le Syndicat universitaire de psychiatrie indique ainsi que le plan de santé mentale 2005-2008 anticipait l'évolution inéluctable de la démographie des psychiatres (– 30 % à l'horizon 2020). «Ce plan prévoyait une augmentation du nombre de places ouvertes aux épreuves classantes nationales (ECN) en psychiatrie au moins proportionnelle à l'augmentation du numerus clausus »,explique le syndicat. Selon cette structure, près du quart des postes de PH à temps plein en psychiatrie et 40 % des postes de PH à temps partiel sont vacants. Les spécialistes de santé publique constatent que la baisse de 70 à 60 postes d'internat dans leur spécialité a été «décidée sans aucun argument et en l'absence totale de concertation». «Cela va mettre en difficulté diverses activités de santé publique dans notre pays», ajoutent-ils.
> CH. G.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature