L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a conseillé aux femmes qui portent des prothèses mammaires PIP à travers le monde de consulter leur médecin ou chirurgien si elles suspectent une rupture, éprouvent une douleur ou bien pour « tout autre souci ». C’est la première fois que l’OMS communique à ce sujet. Plus de 300 000 femmes seraient porteuses de prothèses PIP.
En France, le gouvernement a recommandé, le 23 décembre, l’extraction des implants PIP même si aucun lien n’a été établi avec la vingtaine de cas de cancer relevés. Les autorités sanitaires de 28 pays différents ont également recommandé, pour le moins, un strict suivi médical. « Des informations supplémentaires sont nécessaires sur les risques associés à ces implants et sur la comparaison avec les autres implants disponibles sur le marché, sur la distribution, l’utilisation et la surveillance », estime l’OMS. Début janvier, la sénatrice Chantal Jouanno avait souhaité que la Commission des affaires sociales du Sénat se saisisse de cette affaire en instituant une mission d’information parlementaire. À l’Assemblée nationale, ce sont maintenant plusieurs députés de gauche, dont Alain Bocquet, qui ont également déposé une proposition de résolution tendant à la création d’une commission d’enquête. La Direction générale de la santé et l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) doivent rendre un rapport d’ici à la fin du mois.
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