Les réactions inflammatoires recensées sont au nombre de 875, dont 73 % ne sont pas accompagnées de ruptures. Ces inflammations peuvent s’expliquer par « une membrane de mauvaise qualité » de la prothèse PIP, « un gel corrosif qui abîme la membrane » ou encore « une perspiration du gel à travers la membrane », a ajouté le Pr Dominique Maraninchi. Un total de 877 retraits préventifs sans signe de rupture ou d’inflammation a été pratiqué, soit 205 de plus que lors du dernier point de fin décembre.
Le Pr Jean-Yves Grall, directeur général de la Santé, a indiqué que les centres de lutte contre le cancer avaient retiré la moitié des prothèses PIP qu’ils avaient posées. Les deux responsables ont souligné qu’il n’y avait aucune preuve que ces prothèses soient liées à des cancers, qu’il s’agisse de la forme la plus fréquente de cancer du sein ou du cas de lymphome rare du sein. Parmi les porteuses de PIP, 20 adénocarcinomes du sein ont été recensés. « C’est un chiffre très en deçà de ce qui est attendu pour cette tranche d’âge », a précisé le cancérologue qui a annoncé le lancement d’une étude épidémiologique au long cours sur les femmes ayant eu ces prothèses, sur la base du volontariat.
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