Au nombre de 30 000 en France, les porteuses de prothèses PIP britanniques seraient 47 000 au total. Les autorités britanniques ont réévalué le nombre de femmes concernées en intégrant l’information selon laquelle les prothèses PIP fabriquées avant 2001 pouvaient aussi contenir le gel frauduleux. « Cela signifie que 7 000 femmes supplémentaires, dont la prothèse PIP a été posée avant 2001, pourraient être concernées » au Royaume-Uni, précise le communiqué du ministère britannique de la Santé.
« L’autorité française de régulation a confirmé cette semaine que davantage de femmes pourraient être concernées par l’activité criminelle du fabricant français PIP. Ces femmes sont victimes d’une société frauduleuse, et je sais que cette situation peut générer une grande anxiété », a indiqué le ministre de la Santé, Andrew Lansley. Il a promis que les femmes concernées « recevraient toute l’aide dont elles ont besoin de la part du service public de santé », le National Health Service (NHS). Toutefois, le NHS ne remplacera gratuitement que les prothèses qui ont été posées par le service public, soit une petite minorité. Contrairement à ses voisins français, allemand néerlandais ou belge, le Royaume-Uni n’a pas recommandé le retrait général des implants.
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