Plus de 4 000 Vénézuéliennes porteuses de prothèses mammaires PIP devraient réclamer devant la justice française des indemnisations, selon l’association des consommateurs du Venezuela (Anauco).
« Au cours de la première quinzaine de juillet, nous espérons présenter les cas d’un premier groupe de 200 femmes porteuses ou ayant porté des prothèses PIP. Une fois que le dossier sera accepté, environ 4 000 de plus s’ajouteront », a expliqué Roberto Leon, président de l’Anauco. Ces demandes seront soumises au tribunal d’Aix-en-Provence.
D’après Roberto Leon, les implants PIP étaient les plus utilisés au Venezuela, où 40 000 poses de prothèses mammaires sont pratiquées chaque année. Quelque 33 000 femmes sont porteuses (ou l’ont été) d’implants PIP. Après la découverte de fuites de gel non homologué, la justicie vénézuélienne avait ordonné leur remplacement gratuit en cas de danger imminent pour les femmes. « Les substitutions d’implants sont très lentes en raison de la situation du pays, qui connaît des manques de fournitures médicales et de devises pour importer de nouvelles prothèses », a poursuivi le président de l’Anauco.
Selon le dernier bilan de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), 17 411 femmes (sur 30 000) avaient fait retirer fin décembre 2013 leurs implants mammaires PIP, la plupart à titre préventif.
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