L’étude ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) a montré que Micardis (telmisartan) est aussi efficace qu’un IEC de référence (ramipril) avec une tolérance supérieure chez des patients considérés à haut risque cardiovasculaire. « le rapport efficacité/tolérance est meilleur pour le telmisartan car c’était une population supposée tolérante aux IEC » a commenté le Dr Roland Asmar (angiologue, cardiologue libéral, Paris). En revanche, l’association telmisartan-ramipril s’avère inférieure au ramipril en monothérapie. « Il ne faut pas utiliser cette association dans cette indication » a souligné le spécialiste. Les résultats globaux de l’étude TRANSCEND (Telmisartan Randomised AssessmeNt Study in aCE-iNtolerant subjects with cardiovascular Disease) menée chez les intolérants aux IEC ont suscité une controverse car la puissance statistique était insuffisante et les événements majeurs moins nombreux que prévus dans le protocole. « Si on raisonne avec les critères utilisés dans l’étude HOPE (Heart Outcomes Prevention Evaluation), les résultats plaident en faveur du telmisartan » a précisé le Pr Bryan Williams (Université de Leicester, Royaume-Uni).
Protection rénale
Sur la fonction rénale, l’étude montre clairement que le telmisartan réduit la progression de la microalbuminurie et diminue significativement le critère composite rénal (mise en dialyse, doublement de la créatininémie ou évolution de la micro-macroalbuminurie). Quant à la nouvelle analyse d’ONTARGET, elle montre que ce sont les patients à la pression artérielle initiale la plus élevée qui tirent le plus grand bénéfice du traitement préventif . En revanche, chez les patients à haut risque dont la pression artérielle systolique est inférieure à 130 mm de Hg, le bénéfice du traitement est moins net.
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