Pas assez de services de pédopsychiatrie et de travailleurs sociaux, pas de réponse adaptée aux adolescents en difficulté : tels sont les points forts d'une enquête sur la protection de l'enfance réalisée par l'Assemblée des départements français, lesquels gèrent l'Aide sociale à l'enfance (ASE). La défenseure des enfants, Claire Brisset, qui présentera son rapport d'activité 2001 le 20 novembre, fait le même constat.
Ainsi, 93 % des conseils généraux estiment que l'insuffisance en matière de pédopsychiatrie publique « les conduit à aider un public qu'ils n'ont pas vocation à prendre en charge ». Parallèlement, 90 % ont du mal à trouver des accompagnements pour les 13-17 ans désemparés et déplorent que l'ASE soit utilisée pour cette tâche, ce qui n'est pas sans créer des problèmes de fonctionnement (51 %). 67 % mettent l'accent sur le manque de places dans les établissements spécialisés et 43 % sur des effectifs insuffisants dans les greffes et parmi les personnels administratifs des tribunaux. En revanche, plus de neuf sur dix sont satisfaits de leurs relations avec les différents établissements à caractère sanitaire et social, à l'exception des services de psychiatrie et pédopsychiatrie. Enfin, 70 % indiquent avoir un bon contact avec les mouvements familiaux, les pupilles de l'Etat et les familles d'adoption.
Les dépenses d'ASE ont augmenté de 2,7 % l'année dernière.
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