Chaque mercredi, la Maison de l'avocat du barreau de Versailles (Yvelines) accueille quelques enfants venus raconter confidentiellement leurs misères, souvent familiales, à l'un des vingt-cinq avocats dédiés à leur écoute. Pour la plupart, ils évoquent des difficultés rencontrées après la séparation de leurs parents. Quelques-uns parlent de faits dont ils sont victimes, violences ou actes à caractère sexuel. Après une demi-heure d'entretien à huis clos, le jeune regagne la salle d'attente où patiente son accompagnateur. La mère ou le père n'a alors qu'une phrase à la bouche : « Qu'est-ce qu'il vous a dit ? » Mais l'auxiliaire de justice ne dira rien, se contentant de demander le nom du confrère qui intervient le cas échéant dans une procédure concernant l'enfant. Puis il remet sa carte de visite à l'enfant, avec ses mots : « Je suis ton avocat. » Dans tous les cas, il ne peut absolument rien entreprendre sans l'accord de l'enfant, n'ayant pas d'obligation de signalement de faits répréhensibles, contrairement à un médecin ou à un enseignant.
Protection de la jeunesse : des avocats à l'écoute
Publié le 21/09/2003
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7387
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