L'Assemblée des femmes, qui tenait sa 8e Université d'été à Floirac (Gironde) à la fin d'août, dénonce les tentatives de reconnaître la prostitution comme un métier, et réclame que soit mise en place une pénalisation des clients sur le modèle de la législation suédoise. « Contrairement aux idées reçues, selon lesquelles elle serait nécessaire pour le bien-être de la société, la prostitution fait le lit des violences sexuelles en légitimant l'utilisation du corps d'autrui à des fins personnelles », affirme le Dr Judith Trincard, appelant à mettre fin à cette « marchandisation du corps ». Selon l'Assemblée des femmes, il faut tarir la demande en sanctionnant les « acheteurs de services sexuels », seul moyen de ne pas stigmatiser les victimes de la traite d'êtres humains. Et de souligner que la traite des êtres humains et l'exploitation de la prostitution d'autrui sont condamnées par la Convention des Nations unies du 2 décembre 1949, signée par la France, et qui interdit que les Etats reconnaissent la prostitution comme un travail.
Prostitution : pour une pénalisation des clients
Publié le 03/09/2002
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
Le Quotidien du Mdecin
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr: 7169
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature