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Prostate : un généraliste breton vent debout contre le dépistage

Publié le 26/10/2012

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« Ca ne marche pas, il faut qu’on arrête ! » martèle le Dr Christophe Desportes, généraliste installé à Fouesnant, dans le Finistère, qui vient de publier un livre : « Prostate, le grand sacrifice » (Ed. Pascal). Des taux de PSA et de touchers rectaux il en a pratiqué, lui aussi, pendant deux ans. Lors des gardes, raconte-t-il, il a ensuite été confronté aux séquelles : « j’en ai vu des patients opérés qui se sont retrouvés impuissants, incontinents ». « C’est aussi une affaire de couple » souligne-t-il. Selon la HAS, rappelle le Dr Desportes, il n’y a pas de preuves que le dépistage sauverait des vies. Alors, pourquoi continuer ? « Les médecins sont formés pour poser des diagnostics et traiter». Difficile, presque impossible de leur demander de ne pas chercher... C’est dans cet état d’esprit, pour, dit-il, « aider les confrères à se questionner », mais aussi pour inciter les patients « à prendre leur place, à avoir leur libre opinion », qu’il a écrit son livre.

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A partir du 1er novembre entre en vigueur la retraite à 60 ans pour ceux qui ont commencé à travailler avant l’âge de 20 ans. De facto, les médecins ne sont pas concernés par cette mesure, mais pour la financer, ils devront, comme tout le monde, acquiter une légère surtaxe sur leur cotisation au régime de base.

"J'en ai assez que tous les quinze jours la France se découvre une nouvelle responsabilité, mette en avant sa culpabilité permanente. On est déjà dans un pays en dépression nerveuse quasi permanente, on n'a pas besoin de ça!"

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C’est la consécration. Pour son premier congrès en tant que président de la FNMF, il a accueilli la semaine dernière deux ministres, Marisol Touraine et Benoît Hamon et le président Hollande. Cerise sur le gâteau: ce dernier a annoncé une modulation de la taxe sur les mutuelles.

Son étude sur la toxicité d'un maïs OGM est jugée insufisante par les autorités scientifiques : après un avis publié par les six Académies scientifiques, l’Agence française de sécurité sanitaire (Anses) et le Haut conseil des biotechnologies (HCB) ont à leur tour pris leurs distances.