La 7e journée de la prostate de l'Association française d'urologie (AFU) se tient ce jeudi. Cette journée est l'occasion pour l'AFU (www.urofrance.org) d'informer sur les différentes modalités de prise en charge de cette pathologie qui est à l'origine de quelque 9.000 décès par an. Il constitue chez les hommes la 2e cause de mortalité par cancer, après celui du poumon, mais la première après 50 ans, selon l'AFU. Il touche un homme sur six entre 60 et 79 ans. Le conseil de l'AFU demeure de consulter à partir de 55 ans et jusqu'à 69 ans et à partir de 45 ans en cas notamment d'antécédents familiaux.
De son côté, le Collège National des généralistes enseignants (CNGE) diffuse ce jour un communiqué dans lequel il «recommande aux médecins généralistes de ne pas pratiquer de dépistage systématique.» Evoquant les dernières études sur le sujet, le CNGE souligne «l’absence de bénéfice du dépistage sur la mortalité à court et moyen terme.» Et son président Vincent Renard estime qu’«il n'existe aucun argument pour recommander un dépistage systématique du cancer de la prostate par le toucher rectal et/ou le dosage du PSA, en dehors des situations particulières de patients à « haut risque » ou de demande individuelle de patients bien informés au préalable.»
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