Le ministre du Budget, Alain Lambert, n'a pas exclu le recours à un prolongement de la CRDS (contribution au remboursement de la dette sociale) à plusieurs conditions : « temps déterminé », « une fois pour toutes », et « compatibilité niveau de dépenses et richesse produite ». Reste que cette question du prolongement de la CRDS n'avait « été ni arrêtée, ni débattue » par le gouvernement, a encore précisé le ministre. Il s'est refusé à annoncer d'ores et déjà le recours à ce système pour apurer le déficit cumulé de la Sécurité sociale car, a-t-il dit, « le faire prématurément serait donner aux Français le sentiment que leur problème est réglé ». Pour le ministre du Budget, il faut avant tout « arrêter le dérapage » des dépenses. « Il n'y a pas de raison que les dépenses de santé augmentent plus vite que la richesse nationale », a-t-il dit, en rappelant que Jean-Pierre Raffarin avait fixé comme délai « fin juin, début juillet » au gouvernement pour élaborer la réforme de la Sécurité sociale. Le parlement serait alors saisi de ce texte à l'automne 2004. « Si pour un temps déterminé, il était nécessaire d'accroître la cotisation, cela se ferait en effet pour solder une fois pour toutes ce qu'il pourrait y avoir comme dette, mais ça veut dire que l'on a décidé majoritairement de revenir à un niveau de dépenses compatible avec la richesse produite », a ajouté Alain Lambert.
Prolongement de la CRDS ?
Publié le 07/10/2003
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 7399
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