Cette année 2014 aura vu la mise sur le marché de molécules enfin actives sur tous les types de virus de l’hépatite C, progrès décisif que nous avions annoncé l’année dernière.
Il reste à étendre à tous les patients le bénéfice de ce traitement…
Autre progrès marquant : la fin du dogme de l’abstinence dans la lutte contre l’alcoolisme. Depuis l’irruption bruyante du baclofène et de ses adeptes, on savait que la lutte contre l’alcoolisme ne passait plus nécessairement par l’abstinence. Le concept de réduction/suppression de l’addiction est ainsi apparu et avec ce concept la première AMM : le nalméfène désormais prescrit par les généralistes et remboursé. On mesure encore mal la portée de cette révolution de la pensée médicale en termes de santé publique. Combien d’alcooliques verront-ils disparaître leur addiction ?
La révolution du traitement « à la demande », sans stigmatisation, devrait en tout état de cause contribuer à réduire significativement l’impact social et morbide de l’alcoolisme en France, d’autant que l’encadrement psycho-social qui accompagne la prescription semble avoir favorisé une adoption lente mais en profondeur de la prise en charge de l’alcoolisme par les médecins généralistes et les spécialistes concernés.
Ainsi, en 2014, les progrès thérapeutiques ont-ils avancé sur deux fronts : la chimie et le psycho-social.
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