Le choix entre un progiciel généraliste et un outil métier est d’actualité aujourd’hui dans la logistique hospitalière. Mais, loin d’être nouveau, il remonte aux premières déceptions enregistrées lors de déploiements des progiciels de gestion intégré (PGI). Les tenants de ces derniers mettent généralement en avant sa richesse architecturale et sa souplesse. Ce à quoi leurs détracteurs opposent la rengaine d’usine à gaz, source de coûts de paramétrage avec in fine un résultat pas toujours satisfaisant. En face, les Warehousing Management Systems (WMS) se distingueraient par leur couche métier facilitant l’intégration de la solution, du fait d’un ensemble de fonctions prépackagées dédiées à la logistique.
Sur le terrain, chacun décide en fonction de ses spécificités et de sa philosophie. On le sait, les plus grandes structures ont tendance à opter plus facilement pour l’implémentation d’un PGI global proposant également des fonctions de logistique, avec à la clé un référentiel de données unique. L’assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) a ainsi décidé d’adopter la solution SAP assortie d’un module de gestion de la logistique. Un projet qui s’inscrit dans le cadre du programme NSI-Gestion. Les hospices civils de Lyon avaient tablé, il y a quelques années, sur la plate-forme Oracle. Mais faut-il le rappeler, ces références restent des exceptions. En fait, les éditeurs d’ERP interviennent en outsiders sur le terrain de la logistique, domaine où sont spécialisés les WMS qui permettent d’asseoir une meilleure gestion de stocks.
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