«Le gel PIP n'était pas homologué mais il était homologable(...) Au niveau cohésivité, je suis certain, j'affirme qu'il était supérieur au Nusil». Au troisième jour du procès PIP, Jean-Claude Mas, fondateur de la société PIP a été interrogé sur le fond de l’affaire. Il s'est vigoureusement défendu vendredi devant le tribunal correctionnel de Marseille. assurant, devant une centaine de plaignantes attentives, ne leur avoir «pas fait prendre de risques» avec les implants mammaires frauduleux qu'il fabriquait. Vêtu de son large blouson marine, regardant la présidente, Jean-Claude Mas a expliqué avec assurance tenir la formule du professeur Arion, un chirurgien plasticien varois, pour qui il avait travaillé au début des années 80 - son premier contact avec le secteur des implants. Répondant à la magistrate, il a redit que oui, il s'estimait compétent pour proposer ce gel, en dépit d'un parcours professionnel divers, qu'il a décrit longuement: bac maths élém, vendeur d'assurances-vie, visiteur médical pendant dix ans puis représentant en vins.
Procès PIP : Jean-Claude Mas tente de se justifier
Publié le 19/04/2013
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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